Ce roman permet de poser une question qui me turlupine : comment un mauvais roman peut-il avoir des qualités ?
On voudrait juste détester le mauvais roman, mais il y a des cas où cen'est pas possible.
Rai-de-coeur raconte une histoire tirée par les cheveu à laquelle il est bien difficile de s'intéresser autrement qu'en espérant un dénouement complexe.
C'est l'histoire de Daniel, alias Nello, né en Afrique australe, dans un pays qui n'existe plus. Dans un « rest-camp » au milieu du bush. Grandi entre une mère grosse et un père passionné (surlesquels on aimerait ens avoir plus). ArriveSiri, fille du propriétaire du "rest camp", placide et molle. Arrive Keziah, un indigène de son âge. L'enfance se passe, et c'est là seule magie du roman : on esst dans cette Afrique, loij de tout, seuls, dans ce délicieux isolement que l'on peut trovuer au boutdu monde. Je n'ai pas de mots pour le décrire, l'auteur le fait sentir.
Or, Nello très proche de Siri, joue avec ses poupées etmet ses robes jusqu'au jour où par jeu, il embrasse, habillé en robe, le beau Keziah. Là, ça devient intéressant (je suis une lectrice bourgeoise). Le père est futieux, les pédés c'est mal. Keziah est chassé, le fils le retrouve, j'attends une histoire d'amour, moi, surtout que Keziah, qui va mourir s'il reste là, entraîne Nello à Paris. Le prétexte, c'est que Siri doit faire des études.
A Paris, Nello comprend qu'il aime Keziah qui le plante là brutalement. Il tue le temps en couchant vaguement avec Siri.
Puis, ils se retrouvent, Keziah a retrouvé une jeune fille apparue plus tôt dans le roman et envoie balader Nello, qui rentre dans son coin d'Afrique dont tous les noms ont changé, et puis il se réadapte et hop, c'est fini.
J'espérais une histoire d'amour, mais non.
En revanche, l'Afrique et surtout le côté cocon à l'écart du monde est très bien évoqué. Très bien. Ça me rappelle des souvenris non pas d'Afrique mais relatif à ma vie, à ce cocon que j'ai ressenti, tout à fait ailleurs. C'est pourquoi je trouve une qualité à ce roman raté.
On voudrait juste détester le mauvais roman, mais il y a des cas où cen'est pas possible.
Rai-de-coeur raconte une histoire tirée par les cheveu à laquelle il est bien difficile de s'intéresser autrement qu'en espérant un dénouement complexe.
C'est l'histoire de Daniel, alias Nello, né en Afrique australe, dans un pays qui n'existe plus. Dans un « rest-camp » au milieu du bush. Grandi entre une mère grosse et un père passionné (surlesquels on aimerait ens avoir plus). ArriveSiri, fille du propriétaire du "rest camp", placide et molle. Arrive Keziah, un indigène de son âge. L'enfance se passe, et c'est là seule magie du roman : on esst dans cette Afrique, loij de tout, seuls, dans ce délicieux isolement que l'on peut trovuer au boutdu monde. Je n'ai pas de mots pour le décrire, l'auteur le fait sentir.
Or, Nello très proche de Siri, joue avec ses poupées etmet ses robes jusqu'au jour où par jeu, il embrasse, habillé en robe, le beau Keziah. Là, ça devient intéressant (je suis une lectrice bourgeoise). Le père est futieux, les pédés c'est mal. Keziah est chassé, le fils le retrouve, j'attends une histoire d'amour, moi, surtout que Keziah, qui va mourir s'il reste là, entraîne Nello à Paris. Le prétexte, c'est que Siri doit faire des études.
A Paris, Nello comprend qu'il aime Keziah qui le plante là brutalement. Il tue le temps en couchant vaguement avec Siri.
Puis, ils se retrouvent, Keziah a retrouvé une jeune fille apparue plus tôt dans le roman et envoie balader Nello, qui rentre dans son coin d'Afrique dont tous les noms ont changé, et puis il se réadapte et hop, c'est fini.
J'espérais une histoire d'amour, mais non.
En revanche, l'Afrique et surtout le côté cocon à l'écart du monde est très bien évoqué. Très bien. Ça me rappelle des souvenris non pas d'Afrique mais relatif à ma vie, à ce cocon que j'ai ressenti, tout à fait ailleurs. C'est pourquoi je trouve une qualité à ce roman raté.
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